Le président de la République, Chavkat Mirzioïev, a visité, ce vendredi 26 mai, le mausolée et la mosquée Suzuk-Ota dans le district de Chaïkhantakhour de la capitale.

Le président de la République, Chavkat Mirzioïev, a visité, ce vendredi 26 mai, le mausolée et la mosquée Suzuk-Ota dans le district de Chaïkhantakhour de la capitale.

Né en 1140, Suzuk-Ota s’appela Mustafokul à sa naissance. Il était le fils cadet de Gavkhari Khushtoj, la fille d’Ahmed Yasavi. Son grand-père l’appelait « suzugim » (« mon cher », « mon préféré »), d’où son nom « Suzuk » lui donné par ses proches. Suzuk-Ota éleva centaines de disciples, leur apprît des métiers d’artisanat ainsi qu’à travailler honnêtement.

C’est en 1363-1364 que le grand Amir Timour lui construisit un mausolée et une mosquée. Le lieu de culte a été rétabli depuis l’indépendance.

À l’heure actuelle, le mahalla nommé en l’honneur de Suzuk-Ota compte plus de cinq mille habitants. Y sont très populaires et développés l’artisanat, la charpenterie, la gravure sur bois.

Les sourates du Coran ont été lues lors de la visite du mausolée.

Ces mosquée et mausolée doivent servir à l’accroissement de notre spiritualité, au renforcement de l’esprit de bonté et de générosité dans notre pays, a dit le chef de l’État en indiquant l’importance d’y créer un centre d’artisanat et une bibliothèque.

Le président a donné des instructions aux personnes responsables pour la reconstruction du mausolée et de la mosquée, l’amélioration du territoire contigu.

Depuis l’indépendance, une signification prioritaire est accordée aux questions d’assurance de la liberté de conscience et de la tolérance, au renforcement du cadre juridique dans ce domaine. Croyance et persuasion, bonté et charité, miséricorde et générosité sont à la base de l’enrichissement de la vie spirituelle du peuple.

Un énorme travail est mené sous la direction du président Chavkat Mirzioïev en vue de revitaliser et promouvoir les coutumes nationales, les traditions et les valeurs du peuple, de la religion, d’étudier profondément le patrimoine culturel des ancêtres, d’améliorer leurs lieux d’enterrement et de protéger les monuments historiques.