Paris accueille avec succès l'exposition "La splendeur des oasis de l'Ouzbékistan. Au carrefour des routes caravanières".

Selon le canal Télégramme du Fonds pour le développement de la culture et de l'art sous le Cabinet des ministres de la République d'Ouzbékistan, l'une des pièces les plus importantes de l'exposition au Musée du Louvre est un panneau de bois calciné de Kafirkala. Les experts estiment qu'elle représente Nana, la déesse de la fertilité et de la vie, la plus vénérée des déesses de Sogd, un ancien État qui existait sur le territoire de l'Ouzbékistan contemporain. 

La colonie de Kafirkala a existé du début du premier millénaire au douzième siècle. Le panneau a été trouvé dans le centre de la ville, où se trouvait autrefois une haute citadelle avec des archives. Ces archives ont été brûlées lors de l'invasion des Arabes au VIIIe siècle. Seuls environ 700 sceaux en céramique utilisés pour sceller des documents et plusieurs sacs d'argent ont été conservés. On suppose que les murs de la citadelle étaient décorés de panneaux de bois sculptés, dont l'un a miraculeusement survécu à l'incendie. Le panneau a probablement été recouvert de terre et d'autres débris lors de la destruction du bâtiment, ce qui a créé un environnement presque dépourvu d'oxygène, et le panneau a été carbonisé. 

C'est la première fois que le panneau est exposé - il a été trouvé en 2017 et la restauration a duré près de 4 ans. 

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