Chercheur à l’Institut international d’Asie centrale, Shavkat Alimbekov partage son point de vue sur les évolutions actuelles dans la région d’Asie centrale. Récemment, il a participé à la table ronde sur le thème « Asie centrale : le développement continu à l’époque des changements » dans la capitale Tachkent.
« L’ambiance d’amitié, de bon voisinage et de compréhension mutuelle s’est renouvelée aujourd’hui dans les relations entre les pays d’Asie centrale grâce à la nouvelle politique extérieure du président Chavkat Mirzioïev. On peut dire avec persuasion que la région a commencé à avancer avec succès » dit-il lors d’une interview au journaliste d’OuzA.
« Les cinq États sont passés à la nouvelle étape de la coopération, et la place de la région dans l’arène internationale se renforce. Les pays d’Asie centrale parlent d’une même voix. Il est temps de marquer : le nouveau terme « esprit centre-asiatique » a apparu dans le vocabulaire politique mondial » estime-t-il.
« Dans ce sens, l’initiative avancée par le dirigeant d’Ouzbékistan – les rencontres consultatives régulières entre les chefs d’État d’Asie centrale – s’est transformée en mécanisme important. De nombreux problèmes qui faisaient obstacle au développement de la région depuis des années se résolvent l’un après l’autre » ajoute-t-il.
« Les frontières s’ouvrent, le commerce s’accroît rapidement. On soutient le développement du potentiel des transports et du transit, on met en place de nouvelles entreprises communes avec la création de multiples postes d’emploi. Ces processus répondent aux intérêts nationaux de tous les pays de la région centre-asiatique » continue-t-il.
« La coopération d’investissement est devenue plus active. Les projets prometteurs sont en œuvre dans les secteurs importants de l’économie tels que l’énergie, les transports, l’agriculture » dit-il avant de terminer ses paroles.
« Malgré les rythmes positifs de la croissance, les pays d’Asie centrale sont eux-aussi opposés à certaines difficultés – changements climatiques, sécurités alimentaire et énergétique, obstacles au développement technologique. Dans ce contexte, nous pouvons développer notre région de manière durable par seulement le renforcement de la coopération » conclue-t-il.