Les chefs d’État d’Asie centrale ont participé au sommet tenu sous la direction du président de la République du Tadjikistan Emomali Rahmon, ainsi que le président de la République d’Azerbaïdjan Ilkham Aliyev en qualité d’invité d’honneur.

Selon l’ordre du jour, les parties prenantes ont discuté des questions liées à l’élargissement futur de la coopération multiforme, dont le développement du dialogue politique, la promotion des programmes et projets conjoints dans les secteurs du commerce, des investissements, des transports, de l’énergie, de l’agriculture et de l’écologie, l’intensification des échanges culturels et humanitaires, ainsi que la réponse commune aux défis et menaces contemporains.

Intervenant à la 5e Rencontre consultative des chefs d’État d’Asie centrale, Chavkat Mirzioïev a évoqué entre autres l’importance du secteur culturel et humanitaire, rappelle Azer Adyguézalov, collaborateur scientifique de l’Institut international d’Asie centrale à Tachkent.

Le président d’Ouzbékistan a marqué que « la coopération culturelle et humanitaire fondée sur l’histoire, les traditions, les cultures et les valeurs communes, sur l’unité et la diversité de la civilisation centre-asiatique unique, est traditionnellement notre priorité clé ».

Pour assurer les efforts cohérents et systémiques dans ce domaine, le dirigeant d’Ouzbékistan a proposé d’adopter un « Plan d’actions pour l’approfondissement de la coopération culturelle et humanitaire des pays d’Asie centrale ».

Selon le chercheur, la présente initiative du chef de l’État ouzbek favorise une coopération plus étroite entre les peuples d’Asie centrale qui vivent ensemble sur cette terre généreuse depuis des siècles anciens.

« Surement, l’actuelle Rencontre consultative anniversaire des chefs d’État favorise l’approchement plus important et l’intégration de la région centre-asiatique, en donnant le ton pour le dialogue futur dans le renforcement de la stabilité, de l’intégration, la lutte contre les défis mondiaux et les menaces, le développement de la coopération économique, la coopération dans le domaine de la sécurité, la résolution des problèmes frontaliers, sert de même à l’amélioration de l’image de la région à l’international » assure l’expert.

OuzA