Prononçant un discours au sommet de la Fondation internationale pour le sauvetage de la mer d’Aral, le chef de l’État a souligné que le rôle de la coopération régionale augmente dans le contexte de l’évolution des nouveaux défis et menaces liés aux changements climatiques. Le problème de pénurie d’eau en Asie centrale prend un caractère aiguë et irréversible, ne continuera qu’à s’aggraver dans l’avenir.
« Le problème de pénurie d'eau prend une nature pertinente non seulement en Ouzbékistan, mais aussi dans toute la région en raison de changements climatiques. À cet égard, les ressources hydrauliques et énergétiques servent de facteurs réunissant les pays d’Asie centrale. Les pays situés à la source (en haut) des fleuves disposent d’énormes ressources d’eau douce et d’hydroénergie alors que l’Ouzbékistan, le Kazakhstan et le Turkménistan, situés dans les sources moyennes et basses (en bas) des fleuves, dépendent de leurs voisins sur le plan d’assurance de la vie de leurs populations, qui sont directement ou indirectement liées à l’agriculture irriguée. Les besoins en eau des peuples d’Asie centrale sont généralement satisfaits par les fleuves transfrontaliers d’Amou-Daria et de Syr-Daria. Selon les prévisions, d’ici à 2025, les réserves de glaciers qui assurent de l’eau à ces fleuves pourraient réduire de 15-20 % suite aux changements climatiques et au réchauffement mondial. La diminution annuelle des glaciers montagneux de 0,2-1%, la réduction régulière de la neige dans les bassins fluviaux de montagnes en témoigne. Dans la région, les périodes estivales pourront être longues en raison des changements climatiques » s’exprime Oybek Turgunov, premier chef adjoint à l’Université de sécurité publique, docteur ès sciences juridiques, professeur.
Prononçant un discours au sommet de la Fondation internationale pour le sauvetage de la mer d’Aral, le chef de l’État a souligné que le rôle de la coopération régionale augmente dans le contexte de l’évolution des nouveaux défis et menaces liés aux changements climatiques. Le problème de pénurie d’eau en Asie centrale prend un caractère aigu et irréversible, ne continuera qu’à s’aggraver dans l’avenir.
Il a indiqué des missions importantes issues de l’assurance juridique et institutionnelle de la Fondation en avançant un ensemble de propositions pour la poursuite et le renforcement de la coopération régionale dans le domaine de l’eau et de l’écologie.
Selon l’expert de l’Université de sécurité publique, les changements radicaux dans l’ordre et l’équilibre de l’usage de l’eau en Asie centrale pourraient mener à des conséquences négatives et irréversibles.
« Les initiatives avancées par le président d’Ouzbékistan favoriseront l’étude approfondie du problème, sa résolution conjointe et coordonnée, ce qui concourra par la suite à l’élargissement de la coopération entre les pays de la région sur le chemin du bien-être des peuples et de la prospérité de l’Asie centrale » conclue-t-il.
OuzA