« La tenue du sommet ordinaire de la Fondation internationale pour le sauvetage de la mer d’Aral (FISA) dans la ville de Douchanbé après cinq ans de pause a été un évènement important non seulement au niveau régional, mais aussi à l’échelle internationale » dit Nozim Khasanov, chercheur, chef de département par intérim à l’Institut international d’Asie centrale.
Selon l’expert, les résultats de la réunion du Conseil des chefs d’État des pays fondateurs de la FISA attirent l’attention des milieux d’experts du monde puisqu’ils touchent les problèmes internationaux de l’eau et de l’écologie.
Il constate que l’évènement va certainement donner une nouvelle impulsion à l’approfondissement de la coopération régionale dans les domaines de l’usage efficace des ressources hydrauliques et énergétiques, de la protection environnementale, de même qu’à la résolution des problèmes écologiques et socioéconomiques.
Comme le soulignait le chef de l’État ouzbek lors du sommet, la FISA s’est transformée en plateforme unique de la coopération régionale dans le secteur hydraulique et écologique. Il indiquait l’importance de renforcer le cadre juridique et de moderniser les mécanismes institutionnels de la Fondation.
Selon le chercheur, le rôle de la FISA continuait à s’accroître dans le contexte de l’émergence des nouveaux défis et menaces liés aux changements climatiques. Il s’agit en premier lieu de la fonte continue des glaciers, de l’assèchement, de la dégradation des sols, du nombre croissant des catastrophes naturelles et des phénomènes météorologiques anomales.
OuzA