La tragédie de la mer d’Aral est une des plus grandes catastrophes écologiques de l’histoire moderne, qui entraîne de multiples problèmes environnementaux, différents selon leurs spécificités et leurs champs. Les pays d’Asie centrale, l’Ouzbékistan en tout premier lieu, qui ont ressenti directement les effets négatifs de la crise de la mer d’Aral, appellent la communauté internationale à sauver la mer qui sèche, à stabiliser la situation écologique de la région concernée et, le plus important, à augmenter la vitalité des gens vivant sur le territoire.

L’atténuation des problèmes du Priaralié (région de la mer d’Aral), la préservation de la santé et du patrimoine génétique de la population, le rétablissement et la protection des systèmes écologiques, la création de toutes les conditions nécessaires à la vie normale des gens restent aujourd’hui très actuels et importants. Ce sont les questions inscrites dans l’ordre du jour de la conférence internationale sur la mer d’Aral qui sera conduite en fin d’octobre à Ourguentch.

Son principal but est de contribuer à mobiliser les moyens et les efforts de la communauté internationale pour la réalisation des mesures pratiques en matière de mise en œuvre de programmes et projets d’amélioration de la situation écologique et socioéconomique dans la région, ainsi que d’assurer le développement de la coopération internationale pour la réduction des impacts néfastes de la catastrophe écologique.

À la séance plénière, il est planifié la présentation du vidéo consacré aux problèmes de la mer d’Aral, et seront discutées les questions liées à la mise en œuvre des projets régionaux, seront également entendus les rapports des représentants du Comité exécutif de la Fondation internationale pour la sauvegarde de l’Aral, des chefs de délégations d’organisations et donneurs internationaux.

Les résultats de la conférence permettraient de formuler une nouvelle vision et compréhension de la tragédie d’Aral par la communauté internationale, d’avancer des propositions précises pour l’amélioration de la situation écologique dans la région en question.

Plus d’informations sur la conférence d’Ourguentch sont consultables sur le site web spécial : www.aralconf.uz./en/

La mer d’Aral représente aujourd’hui un désert sablonneux et salin avec une surface de 5,5 millions d’hectares, qui absorbe implacablement la région du Priaralié. Comme le confirment les savants, de la mer qui est en sècheresse se lèvent chaque année dans l’atmosphère plus de 75 millions de tonnes de poussières et de sols toxiques, atteignant 400 km en longueur et 40 km en largeur. Les conséquences de la pollution s’aggravent encore par le fait que l’Aral soit située sur la voie du courant puissant de l’air de l’Ouest à l’Est, qui donne la levée des aérosols aux hautes couches de l’atmosphère. Les traces des flux de sols sont aujourd’hui observables à travers l’Europe et même dans l’océan glacial Arctique.