Surkhandarya représente un des berceaux de la civilisation humaine, avec sa grande histoire et son patrimoine riche, a évoqué le chef de l’État lors de son discours.

Le président de la République a de même évoqué le travail d’envergure effectué dans la région pour la sauvegarde et le développement de la culture ancienne et incomparable, des traditions et coutumes de l’oasis de Surkhandarya, de ses perles exceptionnelles, reconnues de l’UNESCO, inscrites dans le patrimoine mondial immatériel. En sont les exemples la création du Musée archéologique de Termez, qui est unique en Asie centrale, et les célébrations du 1000e anniversaire de Alpamych et du 2500e anniversaire de la ville de Termez, a marqué Islam Karimov.

Objets historiques uniques, monuments culturels anciens, que cette terre garde depuis des millénaires et que les savants ouzbeks découvrent en collaboration avec des collègues étrangers à la suite de fouilles archéologiques et de recherches scientifiques, étonnent la communauté scientifique mondiale, a souligné en particulier le président. 

Par exemple, au milieu du Ier millénaire avant notre ère, Zoroastre, régent de la Bactriane, jeta les bases de la ville de Termez. Autrefois, Termez s’appela Taramata. Alors, sa bonne situation géographique comme au carrefour commercial liant l’Orient à l’Occident favorisa son développement accéléré. 

Le nom d’Amir Timour (Tamerlan), le grand ancêtre ayant inscrit des pages claires dans la chronique de Termez, est indissolublement lié à l’histoire de la ville. Au sein l’État puissant fondé par Timour le Grand, Termez fut une citadelle forte et solide.

Le savant-historien Sharafaddin Ali Yazdi, décrivant dans son Zafarnameh (« Livre de la victoire ») les luttes héroïques des habitants de Termez contre les envahisseurs mongoles, nomma la ville comme « ville des courageux ».

À notre époque, Termez, transformée en une des plus belles villes de l’Ouzbékistan, est une principale citadelle à la frontière méridionale du pays. Aujourd’hui, elle représente un centre économique, culturel et communicationnel non seulement de l’oasis de Surkhandaya et de l’Ouzbékistan, mais de toute la région centrasiatique.

Lors de son discours à Termez, le président Islam Karimov a accordé une grande attention aux questions liées à l’assurance de la paix et de la stabilité dans la région d’Asie centrale.

« Vous savez bien tous que nous vivons aujourd’hui dans une époque complexe et inquiétante, que des troubles et des contradictions dans le monde augmentent de plus en plus » a souligné le chef de l’État en rappelant que la guerre en Afghanistan, qui dure déjà depuis 35 ans, représente la plus grande menace à la paix et stabilité régionale.

« Lors de mes plusieurs discours, notamment devant les tribunes des forums internationaux prestigieux, je me suis adressé à la communauté mondiale en déclarant qu’il est impossible de régler le conflit afghan par la voie militaire »

« Dans ce contexte tellement complexe, je pense qu’il est important de rappeler encore une fois la position de l’Ouzbékistan vis-à-vis de ce problème.

« Notre position à ce sujet est précise et claire : nous considérons que l’optimal pour nous est la non-ingérence dans les affaires intérieures de l’État voisin d’Afghanistan, de renforcer encore les rapports de respect mutuel et de coopération avec le gouvernement qu’a élu le peuple afghan en lui faisant confiance, de vivre avec notre proche voisin en paix et en bonne intelligence. »

Ensuite, le président Islam Karimov a remis l’ordre Amir Timour à la ville de Termez.