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L'Ouzbékistan va prendre des mesures pour alléger le confinement imposé contre le coronavirus
22:15 / 2020-05-05

Lors de la réunion gouvernementale tenue mardi 5 mai à Tachkent, le président Chavkat Mirzioïev s’est arrêté sur la situation épidémiologique dans le pays et les conséquences des catastrophes naturelles ayant eu lieu la semaine dernière dans les régions de Boukhara et de Syrdaria.


Lors de la réunion gouvernementale tenue mardi 5 mai à Tachkent, le président Chavkat Mirzioïev s’est arrêté sur la situation épidémiologique dans le pays et les conséquences des catastrophes naturelles ayant eu lieu la semaine dernière dans les régions de Boukhara et de Syrdaria.

Évoquant la situation épidémiologique liée au coronavirus, le président a marqué les résultats considérables des efforts entrepris dans le pays contre la pandémie : 66 % des patients, soit 1 454 d’entre 2 204 personnes infectées par le Covid-19, se sont rétablis de la maladie.

« Aujourd’hui, personne ne sait combien de temps la pandémie pourrait durer dans le monde. Quoi que ce soit difficile, nous devons apprendre à travailler et à vivre dans la pandémie, dans le respect de toutes les exigences » a dit le président.

« Maintenant, profitant du fait que la situation épidémiologique change pour le mieux, nous devons alléger progressivement le régime de quarantaine dans notre économie. Les restrictions exercent une énorme influence négative sur le développement économique et la vie de la population » a-t-il indiqué.

« Nous avons fait les premiers pas pour assouplir les exigences de la quarantaine afin de créer des commodités pour notre peuple, les fermiers et les entrepreneurs en particulier » a-t-il souligné.

Selon Chavkat Mirzioïev, l’année 2020 vérifie la force et la résistance de toute l’humanité, y compris nous. « Au cours de la seule semaine dernière, le peuple ouzbek s’est confronté à une série d’épreuves inattendues » a-t-il indiqué en parlant des catastrophes naturelles survenues dans les régions de Boukhara et de Syrdaria.

« Certes, les catastrophes en Boukhara et en Syrdaria, ce sont une épreuve nous adressée par le Très-Haut. Nous devons la survivre fermement, et en travaillant durement » a assuré le président.