Le Président Chavkat Mirziyoyev a tenu une réunion le 3 avril sur les mesures visant à moderniser les systèmes de chauffage dans les établissements sociaux.

Aujourd'hui, les systèmes de chauffage de 15 000 établissements sociaux de notre pays sont obsolètes et nécessitent des réparations. Pendant leur fonctionnement, 35 % de l'énergie thermique est perdue et la température de chauffage est deux fois inférieure à la norme.

Dans le district de Boston de la région d'Andijan, une expérience de rénovation et de gestion du système de chauffage a été menée dans le cadre d'un partenariat privé. Les chaudières ont été remplacées par des chaudières modernes et leur gestion a été confiée au secteur privé, ce qui a permis de réduire la consommation d'énergie et d'augmenter la température à l'intérieur des bâtiments. Les températures optimales dans les installations sociales ont été maintenues même pendant les vagues de froid anormales de l'hiver dernier.

Des propositions visant à étendre cette expérience ont été discutées lors de la réunion. Il est suggéré que les systèmes de chauffage soient gérés par des entrepreneurs pendant 10 ans, et que leurs services soient achetés par l'État. Les fonds nécessaires à la modernisation des réseaux proviendraient pour moitié du budget et pour moitié du partenaire privé. En outre, les composants nécessaires à la production des chaudières de chauffage seront exemptés de droits de douane pendant deux ans.

Le chef de notre Etat a approuvé ces propositions et a donné des instructions sur les questions organisationnelles et financières.

Les responsables ont été chargés d'inventorier et de moderniser progressivement les systèmes de chauffage dans les établissements sociaux des districts et des villes, en associant les hommes d'affaires à leur gestion. Il a été souligné que des mesures devaient être prises pour réduire les pertes d'énergie et préserver la chaleur dans les bâtiments. Il a été demandé de lancer la production de chaudières de chauffage à haut rendement énergétique avec la participation d'investisseurs.

La réunion a également abordé la question de l'approvisionnement en charbon.

Ces dernières années, la production de charbon dans notre pays est passée de 3 millions à 5,4 millions de tonnes. Cette année, il est prévu de produire près de 6 millions de tonnes. Mais la demande de charbon est beaucoup plus importante.

Dans ce contexte, le Président a donné des instructions pour attirer le secteur privé et les nouvelles technologies vers le développement de gisements prometteurs, afin d'améliorer la qualité du charbon.