Le président Chavkat Mirzioïev a mené mardi, le 12 septembre, une réunion sur la réforme du système de la gestion routière.
La réunion a permis de faire une analyse sur les progrès du secteur et d’identifier les problèmes existants afin d’en déterminer les solutions.

Au cours des six dernières années, les dépenses pour la construction et la rénovation des routes nationales ont triplé, avec l’achat de plus de 2 000 techniques spéciales pour les entreprises gérées par le Comité des autoroutes du pays. Cela a permis de construire et de rénover 65 000 kilomètres de routes nationales.
L’année dernière, on a lancé le projet « Ma voie » portant sur la construction et la rénovation des routes intérieures sur la base des propositions de la population. Et seulement cette année, on a accordé 410 milliards de soums à l’entretien des routes dans 470 collectivités locales, mahallas. Les résultats des travaux d’amélioration des routes ont touché 3,6 millions de personnes. En général, les routes ont été asphaltées pour la première fois dans 3 000 mahallas, avec la couverture en gravier des rues dans 2 000 mahallas.
Mais, il existe un nombre de problèmes dans le secteur. L’un de ces problèmes concerne la mauvaise qualité de certaines constructions en cours. En fait, les nouvelles routes se dégradent vite et nécessitent la rénovation.
Les normes de l’établissement de projets routiers ont également besoin d’être améliorées. Puisque les projets de modèle sont utilisés pour tous les types de routes, sans distinction de territoires ou de conditions climatiques des régions. Comme les projets de route ne tiennent pas en compte les infrastructures connexes, la plupart des équipements commerciaux et de services s’installent en désordre.

Une autre cause de la qualité inférieure des rues repose sur le faible contrôle. Il n’existe pas de données sur le chargement des routes à cause du manque d’un système automatisé de surveillance.
La réunion présidentielle a ainsi permis d’analyser les problèmes du secteur routier, d’avancer et d’examiner de nouvelles mesures et propositions.
« La route de bonne qualité, c’est un facteur qui influence sur l’humeur des gens, et l’artère de notre économie. On doit donc appliquer de nouvelles approches dans la construction routière, améliorer la qualité, numériser le secteur, y attirer largement le secteur privé » a dit Chavkat Mirzioïev.

Ensuite, la réunion a permis d’identifier des missions importantes visant à améliorer l’établissement des projets, la construction, la rénovation et l’entretien des routes.
Il s’agit avant tout du perfectionnement des projets sur la base d’une approche intégrée. C’est-à-dire, tout projet devra désormais indiquer de façon précise les ouvrages de service routier, y compris l’emplacement des parkings, des stations-services, des lieux de restauration, des points de commerce et de services techniques, ainsi que des espaces verts.

Le chef d’État a salué la proposition de passer de la méthode de ressources à la méthode de volume dans la construction des rues. Il a de même indiqué l’importance d’appliquer les normes de la Fédération internationale des ingénieurs et des consultants, qui suggère la réalisation d’un contrôle sur tous les processus de la construction routière et sur la qualité finale par les ingénieurs certifiés.
De plus, les ressources budgétaires pour la construction et la rénovation des routes intérieures ne seront désormais attribuées qu’en marge du programme « Ma voie ». On prévoit d’y accorder au moins 800 milliards de soums l’année prochaine.
« Désormais, les citoyens vont décider eux-mêmes où construire la rue intérieure, où rénover. Si nous le faisons, il y aura de la transparence dans le choix des projets, la qualité sera assurée, on établira ainsi un contrôle public entier » a dit le président.
En outre, on a indiqué l’importance de la participation active des partenaires privés aux projets de l’industrie routière, avec une identification exacte des conditions pour les investisseurs et des engagements pour l’État.
On a de même proposé d’installer les balances de contrôle dans les rues, qui permettent de mesurer le poids et la charge totale des camions, sur la base du partenariat privé.
Les départements d’aménagement des villes seront munis de techniques spéciales pour l’entretien des routes et l’amélioration des espaces verts dans leurs entourages.

À l’heure actuelle, plus de 2 500 caméras et radars sont installés sur les routes pour la détection des violations. Le nombre d’accidents routiers ont diminué de 30 % grâce à la réduction du régime de vitesse jusqu’à 60 kilomètres/heure dans les villes. À cet égard, on a souligné l’importance de continuer à appliquer largement les systèmes de gestion « carrefour intelligent » et « feu intelligent »
Des instructions ont été données pour l’élaboration d’un programme de trois ans pour la rénovation des rues et des ponts dans les villes, l’assainissement financier des entreprises engagées dans la gestion routière, l’amélioration de leur base matérielle et technique.

Un projet de décret sera également élaboré pour le développement de l’industrie routière sur la base des mesures déterminées à la réunion.
Finalement, les responsables du secteur et les dirigeants territoriaux ont présenté leurs rapports sur les questions mies à l’ordre du jour.
OuzA