Le président Chavkat Mirzioïev a pris connaissance, le mardi 5 septembre, du projet de plan général de la ville de Nouveau Tachkent.

La ville de Tachkent compte près de 5 millions d’habitants. On y construit de nombreux immeubles collectifs et d’autres ouvrages, ce qui augmente la charge sur l’infrastructure actuelle. En même temps, on a besoin d’y construire chaque année quelque 20 000 appartements, plus de 40 écoles, jardins d’enfants et cliniques familiales. Compte tenu des rythmes actuels de l’urbanisation, la ville centrale attend une nouvelle croissance de la population dans les années à venir.

Focalisant son attention sur ces questions, le chef d’État a fixé l’objectif d’adopter les plans de développement de la ville de Tachkent pour les 15 à 20 ans prochains. À cette fin, on a débuté la construction d’une nouvelle ville en dehors de la capitale sur la base des progrès contemporains de l’architecture.

Le 20 juillet dernier, le président de la République a adopté le décret déterminant les mesures de construction de la ville de Nouveau Tachkent. Conformément à ce dernier, un Conseil de coordination avec à sa tête le Premier-ministre a été créé, ainsi qu’une Direction. La fonction de vice-ministre de la Construction, du Logement et des Services communaux, désigné responsable du projet, a été créée.

Pour la réalisation du grand projet, quelque 19 720 hectares de terres ont été séparées dans les districts de Youkoritchirtchik et Ourtatchirtchik de la région de Tachkent. 

À la première phase du projet, on prévoit d’ériger des logements et des installations infrastructurelles pour 100 000 habitants sur un territoire de 2,5 mille hectares. La Direction a invité de grandes compagnies étrangères à collaborer, et travaille sur le plan général, l’élaboration des plans sectoriels et des programmes ciblés sur la base des expériences ayant connu du succès dans les pays développés.

L’entreprise unitaire ToshkentboshplanLITI a présenté aujourd’hui, mardi 5 septembre, le projet de plan général du Nouveau Tachkent. Le vice-ministre de la Construction, du Logement et des Services communaux, qui dirige à la fois la Direction de construction de la ville de Nouveau Tachkent, a rapporté sur l’action entamée pour la construction de l’infrastructure de la ville, des rues et des ponts, le développement des solutions d’ingénierie, urbanistiques et architecturales.

Dans le projet, une attention particulière est accordée aux aspects écologiques, à la commodité et à l’efficacité énergétique, à l’harmonie de la vie sociale et économique, à la connexion rationnelle des communications de transports avec la capitale.

Censé être une ville « intelligente » et une « cité-jardin », le Nouveau Tachkent aurait un centre administratif accueillant des institutions publiques, l’Université Nouvel Ouzbékistan, une bibliothèque, un musée historique, un palais de la culture, ainsi que des quartiers d’affaires et d’innovations, des clusters éducatifs, médicaux et touristiques. Sur un territoire de 420 hectares seraient créés un jardin central, des canaux artificiels, des lacs entre les quartiers, des allées le long des fleuves de Tchirtchik et de Karasu, ainsi que des conditions pour le repos et les loisirs des gens. On y lancerait également le projet « La ceinture verte de Tachkent ».

Les projets d’ouvrages de la ville sont travaillés par une vingtaine de grandes compagnies appartenant aux pays étrangers tels que Singapour, Royaume-Uni, Chine, Allemagne, Turquie, Pays-Bas, Corée du Sud, EAU.

Prenant connaissance du projet, le chef d’État a indiqué l’importance de faire l’infrastructure de la nouvelle ville conforme aux normes avancées.

« Pour les 32 ans de notre indépendance nationale, nous construisons une telle ville pour la première fois, et y invitons des compagnies développées. Mais, est-ce que nos secteurs, nos normes y sont conformes ? » a posé la question Chavkat Mirzioïev. 

« Ils doivent être en harmonie avec les projets contemporains. Justement, c’est pour cela qu’il faut maintenant améliorer les lois et les normes de la construction, de l’énergie, de l’irrigation, des transports et de tous les secteurs connexes en accord avec les plus hautes normes internationales » a-t-il continué.

Le président a donné des instructions sur la finalisation du projet détaillé jusqu’à la fin de l’année, la détermination des concepteurs et des entreprises de construction pour les ouvrages de la première phase.

« Pourquoi examinons-nous le projet peu à peu, encore et encore ? Parce que cette ville doit servir le peuple des centaines d’années. Les gens doivent être à la première place, on doit prendre en compte la future construction également. Si la première phase s’achève à la perfection, ce sera une orientation » a dit le chef d’État.

Il a souligné l’importance de réfléchir d’avance les questions liées à la mise en service des équipements socioculturels et des bâtiments futurs, à la formation des spécialistes appropriés.

OuzA