Le rapport intérimaire de la mission d'observation électorale du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme de l'OSCE (OSCE/BIDDH) sur l'élection présidentielle anticipée en Ouzbékistan apprécie le travail de sensibilisation sur cet événement sociopolitique.
Il convient de noter que l'organisation et la réalisation de la campagne électorale constituent le travail bénévole des partis politiques et que la participation des commissions électorales à ce travail ne leur est pas inhérente.
Il est également interdit d'utiliser les ressources de l'État pendant la campagne électorale. Par exemple, il est interdit aux fonctionnaires, à moins qu'ils ne soient des mandataires, ainsi que les militaires, les employés des organisations religieuses et les juges, de s'engager dans la propagande électorale.
En outre, afin d'éviter des retards déraisonnables dans l'annonce des résultats des élections, le délai d'appel des décisions des commissions électorales a été ramené de 10 à 5 jours.
Autre nouveauté importante. La procédure d'annonce des résultats des états financiers pré-électoraux, intermédiaires et finaux et de l'audit des activités des partis politiques par la Cour des comptes a été établie afin de garantir la transparence de l'utilisation des fonds alloués à la campagne.
L'une des questions les plus douloureuses concernant les élections était le fait que les listes électorales pour les bureaux de vote à l'étranger étaient établies sur la base des informations fournies par les chefs des bureaux consulaires. Par conséquent, les droits électoraux des citoyens étaient dans une certaine mesure limités.
Dans ce contexte, l'introduction d'amendements et de compléments à la législation électorale a permis d'établir la procédure d'inscription sur les listes électorales des citoyens ouzbeks résidant temporairement à l'étranger, qu'ils soient ou non inscrits sur les listes consulaires, et d'établir la base juridique du vote au moyen d'urnes mobiles.
G. Khonnazarov, OuzA