Experts médiatiques connus et journalistes, nos collègues d’un nombre de pays étrangers participent au traditionnel Forum économique international de Saint-Pétersbourg, en Russie.

Dans le cadre de l’évènement, le 5 juin, le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine s’est entretenu avec les dirigeants des agences de presse du monde. Le directeur général de l’Agence d’information nationale d’Ouzbékistan (UzA) Abdusaïd Kuchimov a assisté à l’entretien ouvert en format de questions et réponses.

Étaient présents les responsables des grandes agences de presse connues au monde comme TASS, The Associated Press, Reuters, Deutsche Presse-Agentur – DPA, Xinhua, Agence France-Presse, ainsi que les représentants des institutions médiatiques japonaises, iraniennes, espagnoles, italiennes, turques, sud-coréennes, biélorusses, kazakhes, azéries.

Comme attendu, le dialogue constructif et les discussions ont généralement porté sur les évènements internationaux importants, les politiques intérieure et extérieure. En particulier, une large attention a été portée au conflit russo-ukrainien. La plupart des participants se sont intéressés aux visions concernant ce problème.

Vladimir Poutine a répondu, entre autres, aux questions sur le conflit israélo-palestinien, les élections présidentielles prochaines aux États-Unis, les relations entre la Russie et l’Union européenne, l’Asie centrale, la Péninsule coréenne, la Biélorussie, l’Iran, la Corée du Nord, le Japon.

Le directeur général de l’Agence d’information nationale d’Ouzbékistan Abdusaid Kuchimov a attiré l’attention du président russe et de ses collègues étrangers sur le problème afghan, qui, dans le contexte des conflits entre les différents pays et régions, reste en dehors de l’attention commune.

« Vladimir Vladimirovitch, au cours des récentes négociations avec le président Shavkat Mirziyoyev à Tachkent, vous avez échangé des vues sur les questions internationales d’actualité. La paix et la stabilité sur la terre afghane voisine sont extrêmement importantes pour l’Ouzbékistan. Malheureusement, d’après nos observations, les évènements en Ukraine ont complètement écarté le problème afghan de l’agenda mondial. Il existe une nécessité objective d’établir la coopération avec les nouvelles autorités d’Afghanistan, d’aider le peuple afghan dans la résolution des problèmes socioéconomiques. De plus, le nouveau gouvernement afghan, c’est-à-dire les Talibans, a une ferme détermination à établir la paix dans le pays et une coopération constructive avec tous les États. C’est à cela que ma question est liée. À quel point est-il important pour la Fédération de Russie de maintenir le dialogue avec l’Afghanistan ? La question afghane occupe-t-elle une place importante dans la politique russe ? Et quelle est votre attitude à l’égard des processus autour de ce pays ? »

« Tout d’abord, je veux confirmer que la visite en Ouzbékistan a été productive et efficace. Pour le moment, nous n’avons pas encore un tel format avec les autres pays, et justement à l’initiative du président Mirziyoyev, nous sommes non seulement allés en Ouzbékistan avec une grande délégation gouvernementale, mais, en même temps, nous avons tenu une réunion avec les dirigeants des régions » a dit Vladimir Poutine.

« Certains dirigeants territoriaux russes étaient heureux de communiquer avec les dirigeants du gouvernement renouvelé de la Fédération de Russie à Tachkent, ce qui était intéressant, et ils ont interagi très activement. Cela s’est avéré très utile, même inattendu pour moi » a dit le président russe.

« Ensuite, nous avons discuté aussi de la question ukrainienne. Le président Mirziyoyev se déclare, bien-sûr, pour le règlement pacifique de la crise ukrainienne, et a exprimé à plusieurs reprises l’inquiétude de l’Ouzbékistan vis-à-vis de ce qui se passe en Ukraine. Nous sommes reconnaissants au président pour que la politique ouzbèke porte ici un caractère clairement neutre et très modéré » a-t-il continué.

« Concernant l’Afghanistan, nous en avons parlé beaucoup. Le problème auquel l’Ouzbékistan est confronté, c’est le problème de l’accès à l’océan mondial, aux mers, et tout cela est clair. Ici, il y a des options diverses, y compris celles concernant le développement de la logistique via le territoire afghan. Ce sont des pipelines et des transports ferroviaires, la communication routière, la fourniture de ressources énergétiques, de l’énergie électrique, etc. » s’est exprimé le président russe en continuant sa réponse.

« À cet égard, et pour l’Ouzbékistan, et pour nous, la stabilité en Afghanistan est très importante. Et on doit partir des réalités : les Talibes contrôlent le pouvoir en Afghanistan, et, bien sûr, on doit parvenir à ce que tous les accords au niveau de l’ONU soient mis en œuvre, y compris ce que le gouvernement soit inclusif avec la participation de tous les groupes ethniques d’Afghanistan. C’est une question subtile et très importante. Mais, on doit établir les relations avec le gouvernement Taliban » a-t-il expliqué.

« En général, nous avons des contacts. Je sais que l’Afghanistan le développe également. Nous allons continuer d’agir, on doit établir d’une manière ou d’une autre les relations avec le pays voisin, d’autant plus que l’Ouzbékistan partage avec lui une longue frontière, on doit assurer la sécurité, et, je répète, développer la logistique. Nous avons convenu que nous allons travailler ensemble sur cela, étudier ces possibilités » a souligné le dirigeant russe.

Le Forum économique international de Saint-Pétersbourg continue. 

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Vladimir Poutine : « et pour l’Ouzbékistan, et pour la Russie, la stabilité en Afghanistan est importante »

Experts médiatiques connus et journalistes, nos collègues d’un nombre de pays étrangers participent au traditionnel Forum économique international de Saint-Pétersbourg, en Russie.

Dans le cadre de l’évènement, le 5 juin, le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine s’est entretenu avec les dirigeants des agences de presse du monde. Le directeur général de l’Agence d’information nationale d’Ouzbékistan (UzA) Abdusaïd Kuchimov a assisté à l’entretien ouvert en format de questions et réponses.

Étaient présents les responsables des grandes agences de presse connues au monde comme TASS, The Associated Press, Reuters, Deutsche Presse-Agentur – DPA, Xinhua, Agence France-Presse, ainsi que les représentants des institutions médiatiques japonaises, iraniennes, espagnoles, italiennes, turques, sud-coréennes, biélorusses, kazakhes, azéries.

Comme attendu, le dialogue constructif et les discussions ont généralement porté sur les évènements internationaux importants, les politiques intérieure et extérieure. En particulier, une large attention a été portée au conflit russo-ukrainien. La plupart des participants se sont intéressés aux visions concernant ce problème.

Vladimir Poutine a répondu, entre autres, aux questions sur le conflit israélo-palestinien, les élections présidentielles prochaines aux États-Unis, les relations entre la Russie et l’Union européenne, l’Asie centrale, la Péninsule coréenne, la Biélorussie, l’Iran, la Corée du Nord, le Japon.

Le directeur général de l’Agence d’information nationale d’Ouzbékistan Abdusaid Kuchimov a attiré l’attention du président russe et de ses collègues étrangers sur le problème afghan, qui, dans le contexte des conflits entre les différents pays et régions, reste en dehors de l’attention commune.

« Vladimir Vladimirovitch, au cours des récentes négociations avec le président Shavkat Mirziyoyev à Tachkent, vous avez échangé des vues sur les questions internationales d’actualité. La paix et la stabilité sur la terre afghane voisine sont extrêmement importantes pour l’Ouzbékistan. Malheureusement, d’après nos observations, les évènements en Ukraine ont complètement écarté le problème afghan de l’agenda mondial. Il existe une nécessité objective d’établir la coopération avec les nouvelles autorités d’Afghanistan, d’aider le peuple afghan dans la résolution des problèmes socioéconomiques. De plus, le nouveau gouvernement afghan, c’est-à-dire les Talibans, a une ferme détermination à établir la paix dans le pays et une coopération constructive avec tous les États. C’est à cela que ma question est liée. À quel point est-il important pour la Fédération de Russie de maintenir le dialogue avec l’Afghanistan ? La question afghane occupe-t-elle une place importante dans la politique russe ? Et quelle est votre attitude à l’égard des processus autour de ce pays ? »

« Tout d’abord, je veux confirmer que la visite en Ouzbékistan a été productive et efficace. Pour le moment, nous n’avons pas encore un tel format avec les autres pays, et justement à l’initiative du président Mirziyoyev, nous sommes non seulement allés en Ouzbékistan avec une grande délégation gouvernementale, mais, en même temps, nous avons tenu une réunion avec les dirigeants des régions » a dit Vladimir Poutine.

« Certains dirigeants territoriaux russes étaient heureux de communiquer avec les dirigeants du gouvernement renouvelé de la Fédération de Russie à Tachkent, ce qui était intéressant, et ils ont interagi très activement. Cela s’est avéré très utile, même inattendu pour moi » a dit le président russe.

« Ensuite, nous avons discuté aussi de la question ukrainienne. Le président Mirziyoyev se déclare, bien-sûr, pour le règlement pacifique de la crise ukrainienne, et a exprimé à plusieurs reprises l’inquiétude de l’Ouzbékistan vis-à-vis de ce qui se passe en Ukraine. Nous sommes reconnaissants au président pour que la politique ouzbèke porte ici un caractère clairement neutre et très modéré » a-t-il continué.

« Concernant l’Afghanistan, nous en avons parlé beaucoup. Le problème auquel l’Ouzbékistan est confronté, c’est le problème de l’accès à l’océan mondial, aux mers, et tout cela est clair. Ici, il y a des options diverses, y compris celles concernant le développement de la logistique via le territoire afghan. Ce sont des pipelines et des transports ferroviaires, la communication routière, la fourniture de ressources énergétiques, de l’énergie électrique, etc. » s’est exprimé le président russe en continuant sa réponse.

« À cet égard, et pour l’Ouzbékistan, et pour nous, la stabilité en Afghanistan est très importante. Et on doit partir des réalités : les Talibes contrôlent le pouvoir en Afghanistan, et, bien sûr, on doit parvenir à ce que tous les accords au niveau de l’ONU soient mis en œuvre, y compris ce que le gouvernement soit inclusif avec la participation de tous les groupes ethniques d’Afghanistan. C’est une question subtile et très importante. Mais, on doit établir les relations avec le gouvernement Taliban » a-t-il expliqué.

« En général, nous avons des contacts. Je sais que l’Afghanistan le développe également. Nous allons continuer d’agir, on doit établir d’une manière ou d’une autre les relations avec le pays voisin, d’autant plus que l’Ouzbékistan partage avec lui une longue frontière, on doit assurer la sécurité, et, je répète, développer la logistique. Nous avons convenu que nous allons travailler ensemble sur cela, étudier ces possibilités » a souligné le dirigeant russe.

Le Forum économique international de Saint-Pétersbourg continue. 

UzA