La région de Boukhara et la ville de Boukhara avec ses monuments historiques uniques, ses complexes architecturaux et sa culture séculaire, constituent un des principaux centres touristiques de l’Ouzbékistan.

La ville, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, attire l’attention des voyageurs du monde entier et maintient son rôle en tant que centre culturel et historique important.

Le professeur Olim Astanakulov, chef du Département de l’économie islamique et des finances, du tourisme pèlerin à l’Académie internationale islamique d’Ouzbékistan, fait part de ses vues sur l’efficacité des approches intégrées visant à développer les infrastructures touristiques dans le pays, dans la région de Boukhara en particulier.

– Dans notre pays, un énorme travail a été effectué, surtout sur le plan de la stimulation des flux de touristes étrangers et locaux. Regardons-le sur l’exemple de la région de Boukhara : en 2024, on a construit ici 14 hôtels, 10 auberges et 36 maisons d’hôtes familiales. À l’heure actuelle, la région compte 598 lieux d’hébergement, soit une augmentation de 11,3 % par rapport à la période analogique de l’année précédente. Certainement, avec l’augmentation des lieux de résidence, la qualité des services s’améliore également. L’apparition des nouveaux hôtels et des maisons d’hôtes contribue à l’amélioration des normes de service répondant aux demandes des touristes.

Il est ravissant que la construction d’un nouvel aéroport international a été un principal facteur d’amélioration des commodités pour les voyages. L’aéroport a une infrastructure moderne et assure un trafic aérien direct avec différents pays. 

Si on attire l’attention sur les chiffres, cette année, en neuf mois, la région a été visitée par 1 118 000 touristes étrangers, soit une augmentation de 16,8 % par rapport à la même période de l’année précédente. Les revenus obtenus des exportations de services touristiques se sont multipliés par plusieurs fois. 

Il convient de noter également que l’intérêt aux voyages est croissant chez les voyageurs locaux. Entre janvier et septembre de l’année courante, 3,1 millions de personnes se sont rendues dans la région de Boukhara de différentes régions du pays, soit 15,9 % de plus que l’année dernière.

Le programme appelé « Voyage en Ouzbékistan » se transforme en un des moyens les plus efficaces de la promotion du tourisme interne, sert de puissant stimulant pour l’organisation des excursions dans les lieux historiques, la mise en œuvre de nouveaux projets touristiques, le développement du tourisme ethnoculturel. Le nombre de touristes venant de Russie, du Kazakhstan, de Turquie, d’Indonésie et des pays de l’Union européenne a considérablement augmenté. C’est un résultat de l’action ciblée qui vise à promouvoir le patrimoine culturel et historique du territoire.

En fait, les tendances actuelles dans le secteur touristique exigent la création des produits complexes combinant les aspects culturels, divertissants et écologiques. La région s’est mise à former une infrastructure unique et à développer des projets répondant aux besoins des différentes catégories de touristes. Par exemple, le village ethnique d’Afshana, où le grand médecin et philosophe Abou Ali Ibn Sina (Avicenne) est né et a grandi, combine les éléments du tourisme historique et ethnographique.

En outre, la création des rues gastronomiques et des camps ethniques est une des priorités du développement touristique. Cela sert non seulement au développement du territoire, mais également à la conservation du patrimoine culturel. Les rues gastronomiques offrent aux voyageurs une occasion particulière de s’immerger dans les cultures culinaires de l’Ouzbékistan. Dans le cadre de ce projet, on organise régulièrement des festivals et des masterclass sur la préparation des plats de la cuisine nationale ouzbèke, comme le pilaf, manti, somsa. L’écotourisme et le tourisme culturel sont des orientations importantes du tourisme durable.

Selon les prévisions, en 2025, le nombre de touristes venant visiter la région de Boukhara devrait atteindre 6,1 millions de personnes. Dans le cadre des programmes d’investissements, il est envisagé de mettre en œuvre 44 projets d’une valeur totale de 106,4 millions de dollars, dont 20 millions d’investissements directs étrangers. On prévoit de construire trente-sept hôtels, une auberge, trois motels, un restaurant, un centre d’écotourisme et un complexe commercial. L’implication des grands investisseurs étrangers contribuera non seulement à l’amélioration de l’infrastructure touristique, mais aussi à l’application des technologies avancées dans les affaires d’hôtellerie et de restauration.

La réalisation de ces projets conduirait à des résultats économiques de grande envergure : création d’environ 10 000 nouveaux emplois, placement de 80 000 personnes dans le secteur touristique et d’autres secteurs connexes. L’accroissement des flux touristiques et les transformations infrastructurelles permettraient d’élever les revenus dans l’industrie touristique à 550 millions de dollars en 2025. La durée moyenne du séjour des voyageurs étrangers dans le pays passerait de 4 à 5,5 jours.

En général, grâce à la stratégie soigneusement réfléchie et à l’approche intégrée, à l’heure actuelle, la région de Boukhara améliore assurément ses positions en tant que centre touristique international.

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Boukhara : les projets dans le secteur touristique et leurs résultats

La région de Boukhara et la ville de Boukhara avec ses monuments historiques uniques, ses complexes architecturaux et sa culture séculaire, constituent un des principaux centres touristiques de l’Ouzbékistan.

La ville, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, attire l’attention des voyageurs du monde entier et maintient son rôle en tant que centre culturel et historique important.

Le professeur Olim Astanakulov, chef du Département de l’économie islamique et des finances, du tourisme pèlerin à l’Académie internationale islamique d’Ouzbékistan, fait part de ses vues sur l’efficacité des approches intégrées visant à développer les infrastructures touristiques dans le pays, dans la région de Boukhara en particulier.

– Dans notre pays, un énorme travail a été effectué, surtout sur le plan de la stimulation des flux de touristes étrangers et locaux. Regardons-le sur l’exemple de la région de Boukhara : en 2024, on a construit ici 14 hôtels, 10 auberges et 36 maisons d’hôtes familiales. À l’heure actuelle, la région compte 598 lieux d’hébergement, soit une augmentation de 11,3 % par rapport à la période analogique de l’année précédente. Certainement, avec l’augmentation des lieux de résidence, la qualité des services s’améliore également. L’apparition des nouveaux hôtels et des maisons d’hôtes contribue à l’amélioration des normes de service répondant aux demandes des touristes.

Il est ravissant que la construction d’un nouvel aéroport international a été un principal facteur d’amélioration des commodités pour les voyages. L’aéroport a une infrastructure moderne et assure un trafic aérien direct avec différents pays. 

Si on attire l’attention sur les chiffres, cette année, en neuf mois, la région a été visitée par 1 118 000 touristes étrangers, soit une augmentation de 16,8 % par rapport à la même période de l’année précédente. Les revenus obtenus des exportations de services touristiques se sont multipliés par plusieurs fois. 

Il convient de noter également que l’intérêt aux voyages est croissant chez les voyageurs locaux. Entre janvier et septembre de l’année courante, 3,1 millions de personnes se sont rendues dans la région de Boukhara de différentes régions du pays, soit 15,9 % de plus que l’année dernière.

Le programme appelé « Voyage en Ouzbékistan » se transforme en un des moyens les plus efficaces de la promotion du tourisme interne, sert de puissant stimulant pour l’organisation des excursions dans les lieux historiques, la mise en œuvre de nouveaux projets touristiques, le développement du tourisme ethnoculturel. Le nombre de touristes venant de Russie, du Kazakhstan, de Turquie, d’Indonésie et des pays de l’Union européenne a considérablement augmenté. C’est un résultat de l’action ciblée qui vise à promouvoir le patrimoine culturel et historique du territoire.

En fait, les tendances actuelles dans le secteur touristique exigent la création des produits complexes combinant les aspects culturels, divertissants et écologiques. La région s’est mise à former une infrastructure unique et à développer des projets répondant aux besoins des différentes catégories de touristes. Par exemple, le village ethnique d’Afshana, où le grand médecin et philosophe Abou Ali Ibn Sina (Avicenne) est né et a grandi, combine les éléments du tourisme historique et ethnographique.

En outre, la création des rues gastronomiques et des camps ethniques est une des priorités du développement touristique. Cela sert non seulement au développement du territoire, mais également à la conservation du patrimoine culturel. Les rues gastronomiques offrent aux voyageurs une occasion particulière de s’immerger dans les cultures culinaires de l’Ouzbékistan. Dans le cadre de ce projet, on organise régulièrement des festivals et des masterclass sur la préparation des plats de la cuisine nationale ouzbèke, comme le pilaf, manti, somsa. L’écotourisme et le tourisme culturel sont des orientations importantes du tourisme durable.

Selon les prévisions, en 2025, le nombre de touristes venant visiter la région de Boukhara devrait atteindre 6,1 millions de personnes. Dans le cadre des programmes d’investissements, il est envisagé de mettre en œuvre 44 projets d’une valeur totale de 106,4 millions de dollars, dont 20 millions d’investissements directs étrangers. On prévoit de construire trente-sept hôtels, une auberge, trois motels, un restaurant, un centre d’écotourisme et un complexe commercial. L’implication des grands investisseurs étrangers contribuera non seulement à l’amélioration de l’infrastructure touristique, mais aussi à l’application des technologies avancées dans les affaires d’hôtellerie et de restauration.

La réalisation de ces projets conduirait à des résultats économiques de grande envergure : création d’environ 10 000 nouveaux emplois, placement de 80 000 personnes dans le secteur touristique et d’autres secteurs connexes. L’accroissement des flux touristiques et les transformations infrastructurelles permettraient d’élever les revenus dans l’industrie touristique à 550 millions de dollars en 2025. La durée moyenne du séjour des voyageurs étrangers dans le pays passerait de 4 à 5,5 jours.

En général, grâce à la stratégie soigneusement réfléchie et à l’approche intégrée, à l’heure actuelle, la région de Boukhara améliore assurément ses positions en tant que centre touristique international.

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