Le 31 août est la Journée de la commémoration des victimes de répressions. À cette occasion, les représentants des organisations publiques et sociales, de la génération adulte et des intellectuels se sont rassemblés dans l’Allée de la Mémoire des Victimes (« Shahidlar Xotirasi »).
Le président de la République, Shavkat Mirziyoyev, a assisté à la cérémonie.
Des sourates du Coran ont été récitées et consacrées à la mémoire des ancêtres. On a servi du pilaf.
De même, on a récité du Coran devant le monument symbolique. Un discours a eu lieu sur le rétablissement de la vérité historique, l’éducation des jeunes dans cet esprit.
« À la veille de la Journée de l’indépendance, en ces jours tranquilles et libres, il est de notre devoir de nous souvenir de nos ancêtres héroïques, d’honorer leur mémoire sacrée » a dit Shavkat Mirziyoyev.
« La devise noble « L’homme est cher, la mémoire est sacrée » s’est bien établie dans notre vie. Nous érigeons des complexes commémoratifs. Des établissements d’enseignement, des mahallas et des musées, des jardins et des allées portant les noms de nos ancêtres éducateurs sont créés. Le travail que nous avons lancé pour l’étude de leur héritage atteint un nouveau niveau. Sur ce thème, des œuvres littéraires et scientifiques et des films sont produits. On publie des livres de la mémoire. On organise des conférences internationales. Au cours des trois dernières années, nous avons réhabilité plus de 1 200 victimes de répressions politiques. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que la justice ne peut pas être brisée, et que la vérité triomphe toujours » a déclaré le président.
Lors de la cérémonie de l’année précédente, le chef de l’État avait donné des instructions sur l’identification des noms de victimes de répressions sur les lieux, l’élargissement des recherches dans ce domaines.
Par la suite, le 19 juillet, le président a signé le décret portant sur l’élargissement de l’action pour l’étude des vies et des activités, l’immortalisation de la mémoire des concitoyens tombés victimes de répressions politiques. Conformément au document, une Commission nationale a été formée pour la coordination de l’action dans ce domaine sous la direction du ministère de la Défense. Un nombre d’organisations publiques ont également été désignées responsables.
Poursuivant son discours, le chef de l’État a raconté l’essence et l’importance du décret.
Du 4 au 16 octobre 1938, 507 prisonniers politiques ouzbeks ont été condamnés. Parmi les exécutés figuraient les personnalités marquantes. Certains ont été condamnés à l’exil de longue durée.
Parmi les condamnés, il y avait des représentants éminents de l’intelligentsia, comme Fitrat, Cholpan, Andulla Kadiri, Khudoïbergan Devonov, ainsi que des premiers officiers ouzbeks, de meilleurs spécialistes ayant obtenu la formation supérieure en Allemagne, des hommes d’État connus. Le pire était qu’ils ont été exécutés le 4 octobre alors que le jugement date du 5 octobre.
Conformément au décret présidentiel mentionné en haut, cette semaine, on organise des rendez-vous, des expositions thématiques diverses, des concours, des projections de films. Gouverneurs territoriaux et responsables de services ministériels et d’institutions publiques se rendent dans les maisons où vivaient les victimes de répressions et voient leurs descendances.
Des tableaux commémoratifs seront établis dans les maisons où les personnalités marquantes sont nées et ont grandi. Des coins de la mémoire seront organisés dans les écoles et les localités ils ont vécu.
UzA