La visite d’État du président de la République d’Ouzbékistan Islam Karimov en Chine, effectuée en août 2014, a favorisé l’entrée des relations bilatérales de partenariat stratégique dans une nouvelle phase. Plus de vingt documents, portant sur des projets de montant total de 5,2 milliards de dollars américains, ainsi que des contrats commerciaux pour 800 millions de dollars, ont été signés à l’issue de cette dernière. Alors, des accords ont été ainsi pour six milliards de dollars en somme totale, ce qui témoigne de l’extension future des échelles de la coopération mutuelle.

Les relations ouzbéko-chinoises se développent sur la base de la Déclaration conjointe sur l’établissement du partenariat stratégique, du Traité d’amitié et de coopération, de la Déclaration conjointe sur le développement et l’approfondissement des relations bilatérales de partenariat stratégique, ainsi que grâce à plusieurs autres documents bilatéraux. Une signifiance considérable y est portée par l’extension des rapports commerciaux et économiques, d’investissements, scientifiques et techniques et la coopération renforcée dans le domaine de la sécurité.

L’Ouzbékistan et la Chine disposent tous les deux du haut potentiel économique. Le partenariat commercial et économique entre les deux pays est caractérisé par de bons résultats. Les échanges commerciaux s’accroissent également grâce à un intéressement commun rendu pour développer la coopération à des rythmes accélérés. Sur le territoire de l’Ouzbékistan, on compte actuellement quelque cinq cents coentreprises, créées avec la participation d’investissements chinois, ainsi que les représentations de plus de soixante-dix grandes compagnies chinoises.

Une croissance est en outre remarquable pour les investissements. La plupart des hommes d’affaires chinois portent un grand intérêt au marché d’Ouzbékistan, en y mettant des investissements pour créer des entreprises communes. Aujourd’hui, la Chine se présente sur le marché ouzbek comme un des plus grands investisseurs et occupe la deuxième place dans les relations commerciales extérieures du pays. 

Par ailleurs, les deux pays mènent une coopération aussi active en ce qui concerne le domaine des technologies, notamment dans la mise en oeuvre de projets divers. En effet, un parc industriel ouzbéko-chinois des hautes technologies est ouvert dans la zone spéciale industrielle de Jizzakh, où l’on produit des téléphones mobiles, des matériaux de construction et d’autres produits. Dans cette zone, plus de 15 projets communs se réalisent avec le concours des compagnies chinoises les investissements directs desquelles dépasse 50 millions de dollars en somme totale. Une expression de l’efficacité du partenariat commercial et économique entre l’Ouzbékistan et la Chine.

Quant au secteur énergétique, il représente aussi un champ élargi de la coopération bilatérale. Quatre embranchements du gazoduc reliant l’Asie Centrale et la RPC traversent le territoire de l’Ouzbékistan, ce qui témoigne du haut niveau de la confiance et de l’intéressement mutuel entre les parties. De plus, les compagnies chinoises sont actives à participer à l’exploration et à l’exploitation des gisements d’hydrocarbures en Ouzbékistan. 

Dans le domaine des transports, un grand chemin de fer reliant les deux pays est en train de se mettre à la ligne dans le but d’assurer une sortie favorable vers la Chine et les pays de l’Asie de l’Est pour l’Ouzbékistan et dans les pays de l’Asie Centrale et du Sud pour la Chine.

Les relations entre l’Ouzbékistan et la Chine sont également dynamiques au sein de l’Organisation de coopération de Shangahi (OCS), une plate-forme originale dans l’objectif de garantir la sécurité, la stabilité et la croissance dans la région.

Les relations culturelles et humanitaires ont pareillement une signifiance importante. L’ouverture à Tachkent de l’Institut Conficius, le premier en Asie Centrale, est l’expression du développement cohérent de la coopération bilatérale dans le domaine de l’éducation. En juin 2010, le département de la langue ouzbèke a été ouvert à l’Université centrale des nationalités de Chine. Depuis l’année universitaire 2012/2013, la langue ouzbèke est enseignée à l’Université des langues du monde de Beijing. En Ouzbékistan, on exprime un grand intérêt à la littérature et à la langue chinoise. Pareillement en Chine, on s’intéresse beaucoup à la langue, à la culture, aux coutumes du peuple ouzbek, au pays dans son ensemble.

De même, les relations efficaces sont maintenues entre les représentants de la culture et des arts des deux pays. Des artistes chinois participent souvent au festival international de musique « Shark taronalari » qui se tient tous les deux ans à Samarkand. En outre, les hommes de culture des deux pays sont des participants actifs aux expositions et évènements culturels divers organisés en Ouzbékistan et en Chine.

Les groupes d’amitié « Ouzbékistan-Chine » et « République populaire de Chine – Asie Centrale » jouent un rôle important dans le renforcement des rapports culturels et humanitaires.

Les parties donnent une attention particulière à la coopération dans le domaine du tourisme, le potentiel touristique de l’Ouzbékistan étant présenté de façon régulière lors des expositions internationales accueillies par la Chine. Il est également important de souligner l’établissement des liens de fraternité et jumelages entre certaines villes d’Ouzbékistan et de Chine, comme entre Tachkent et Shanghai, Samarkand et Xian, Navoï et Zhuzhou, la région de Tachkent et la province de Hunan, la région de Samarkand et la province de Shanxi.

Avec le développement des rapports mutuels, une demande augmente pour l’échange d’information, d’où l’attention particulière est apportée à l’intensification future de l’échange d’information et d’expérience entre les représentants des médias ouzbeks et chinois. Récemment, un groupe de journalistes d’Ouzbékistan se sont rendus à Beijing et à Xindao pour s’informer sur les activités des maisons d’édition typographique et électronique (Internet), des chaînes de télévision et de radio, ainsi que sur la formation et le perfectionnement de la qualification du personnel dans ce domaine.

Fondés sur les principes de confiance mutuelle, respect réciproque, égalité en droits, intéressement commun et partenariat stratégique, les rapports ouzbéko-chinois et les liens d’amitié entre les deux peuples se renforcent.