Le président Chavkat Mirzioïev a tenu, lundi 25 septembre, une réunion consacrée aux enjeux actuels et aux missions importantes de la réformation du secteur ferroviaire.

Au cours des sept dernières années, le nombre d’entreprises industrielles ouzbèkes a augmenté jusqu’à 110 000, avec la maîtrise de la production de plus de 2 000 nouveaux types de marchandises. L’année dernière, le total des exportations s’est multiplié par 1,6 fois pour composer 19 milliards de dollars. En effet, les échanges commerciaux ont augmenté de 30 %.

Pour les pays qui n’ont pas accès direct aux océans du monde, comme l’Ouzbékistan, le transport ferroviaire est le transport le plus pratique et bon marché. Mais, en Ouzbékistan, les trains n’acheminent que 5 % des marchandises au marché intérieur et 45 % des exportations. Autrement dit, la société anonyme « Uzbekiston Temir Yullari » ne peut pas faire concurrence avec le transport routier dans les transports de fret.

En fait, le secteur n’a pas été réformé depuis plusieurs années, et un système de gestion contemporain n’y a été introduit non plus. Dans le même temps, certains facteurs extérieurs ont augmenté les dépenses pour le transport et la logistique. Par conséquence, les revenus de la société restent inférieurs, ainsi que la qualité des services.

La conférence a permis d’avancer des problèmes du secteur, notamment l’insuffisance de voitures de trains et l’obsolescence du parc ferroviaire, et de discuter des propositions sur la réforme du secteur.

En marge de la réforme, on prévoit de transformer la société anonyme « Uzbekistan Temir Yullari » en holding muni d’un système de management contemporain. Il est également prévu de créer des entreprises distinctes pour partager les fonctions diverses du secteur : gestion infrastructurelle, transport de fret et logistique, transport de passagers, gestion des gares.

Le chef de l’État a approuvé les propositions mentionnées en donnant des instructions supplémentaires pour l’augmentation de l’efficacité dans le secteur. Il a souligné l’importance de mettre en place une comptabilité transparente et garantie, d’inviter des spécialistes étrangers dans les entreprises locales, ainsi que des investissements étrangers sans garantie de l’État.

La décision a été adoptée pour la mise en place des tarifs attractifs pour le secteur privé, l’attribution des crédits aux entrepreneurs pour l’achat de voitures. La faisabilité de la construction des complexes commerciaux contemporains autour des gares centrales a de même été indiquée. 

De plus, la réunion a permis d’aborder les questions liées à l’amélioration de la qualification du personnel et de la qualité des services.

Le chef de l’État a souligné que la réforme du secteur devrait déboucher sur la création d’un système ferroviaire qui puisse satisfaire la population autant que les entrepreneurs.

Les responsables du secteur ont présenté leurs rapports sur les questions avancées lors de la réunion.

OuzA