Le Fonds international pour la sauvegarde de la mer d’Aral (IFAS) est une organisation interétatique unique en Asie centrale, qui vit un processus de passage à un niveau plus haut et plus efficace en l’année de son 30e anniversaire.

Les initiatives du président d’Ouzbékistan, Chavkat Mirzioïev, en matière de politique extérieure, qui fait de la coopération avec les pays voisins une priorité, ont largement donné une nouvelle impulsion à l’action du Fonds.

La poursuite des travaux d’envergure pour l’atténuation des conséquences de la crise de la mer d’Aral fait partie des objectifs les plus importants auxquels les pays voisins sont confrontés. L’Ouzbékistan, en premier lieu, donne lui-même l’exemple de la recherche active et de la mise en œuvre des projets concrets dans ce domaine en y attirant la communauté internationale.

En 2018, sur l’initiative de l’Ouzbékistan, un Fonds fiduciaire multipartenaire pour la sécurité humaine dans le bassin de la mer d’Aral a été créé sous l’égide de l’ONU, qui accumule des ressources pour améliorer la situation dans la zone de la catastrophe écologique.

La même année, le chef de l’État a signé le décret créant le Centre d’innovation international pour le bassin de la mer d’Aral auprès de la Présidence de la République. Ce dernier fournit une direction scientifique et méthodologique à toutes les mesures d’aménagement comme la plantation d’arbres et le rétablissement de la biodiversité dans la région.

À l’heure actuelle, les travaux d’aménagement paysager des zones désertiques se poursuivent activement. De petits arbres tels que haloxylon et tamaris ont été plantés sur presque 1,7 million d’hectares de terres asséchées du bassin de la mer d’Aral.

Depuis la création du Fonds, les pays fondateurs ont fait bien du chemin. En même temps, les filiales locales de l’Organisation ont mis en place l’action selon quatre directions générales : ressources en eau, énergie, environnement et développement socioéconomique. Des programmes ont en outre été lancés pour l’aide aux pays de la région touchée par la crise de la mer (PBAM). À l’heure actuelle, l’action continue dans la cadre du PBAM-4.

Sur le fond des effets négatifs des changements climatiques qui s’aggravent de plus en plus, le rôle du Fonds se renforce. Il a de grands espoirs en matière de résolution d’un des problèmes les plus sensibles de la région – l’usage rationnel des ressources en eau, qui constitue une garantie de la sécurité alimentaire et humaine en général.

Aujourd’hui, le Fonds cherche à servir de plateforme unique pour les pays de la région afin de permettre d’élaborer, par les efforts conjoints, de nouveaux mécanismes de répartition des ressources hydrauliques transfrontalières, de renforcer les mesures d’application des technologies modernes économiques en eau, d’établir les systèmes de comptage et de surveillance pour l’eau, ainsi que de rechercher ensemble des voies pour sa protection efficace et durable.

Au vu de la réalité, suite à l’émergence de nouveaux défis et exigences de portée écologique et socioéconomique, les pays fondateurs ont décidé d’inscrire à l’ordre du jour le lancement du processus d’amélioration de la composition organisationnelle et du cadre juridique et contractuelle du Fonds.

La présente question a été avancée pour la première fois dans la Déclaration conjointe des chefs d’États fondateurs le 28 avril 2009 à Almaty. Mais, les présidents ne se sont déclarés prêts à lancer ce processus qu’au 13e sommet du Fonds à Turkmenbachy en août 2018.

Bien que le Kirghizistan ait arrêté sa participation aux activités du Fonds en 2016, un dialogue constructif est maintenu aujourd’hui avec les représentants de ce pays. En outre, Bichkek prend part à l’action du Groupe de travail en qualité d’observateur, ainsi qu’aux discussions sur toutes les questions à l’ordre du jour.

L’occasion de rappeler que la mise en place du nouveau format de dialogue multilatéral – Rencontres consultatives des chefs d’État d’Asie centrale – a servi de facteur important pour intensifier la coopération au sein du Fonds.

Il est également symbolique que la 5e Rencontre consultative des chefs d’État a coïncidé avec le sommet du Fonds, ce qui montre de nouveau l’importance énorme qu’accordent les pays centre-asiatiques aux problèmes écologiques, notamment à l’atténuation des conséquences de la crise d’Aral.

On attend que le bilan du sommet permette d’établir une ligne de coopération absolument nouvelle entre les pays fondateurs, tout en jetant les bases solides pour l’amélioration de l’activité du Fonds.

Les partenaires internationaux, qui apportent leur soutien entier et participent activement au processus de renouvellement du Fonds, jouent un grand rôle. Dans leur nombre, la Commission économique de l’ONU pour l’Europe (CEE-ONU), la Société allemande pour la coopération internationale (GIZ).

De plus, le Fonds a le statut d’observateur auprès de l’ONU depuis 2008. En 2018, grâce aux efforts communs de tous les pays fondateurs, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté la résolution sur la coopération entre l’ONU et le Fonds. En 2021, les membres de l’Assemblée générale ont approuvé à l’unanimité la résolution proclamant la région de la mer d’Aral « zone d’innovations et de technologies écologiques ». En mai 2023, la Commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique a adopté la résolution sur l’examen des conditions pour la création d’un programme onusien spécial pour le bassin de la mer d’Aral. 

Ces documents ont donné une impulsion importante au développement continue et à l’augmentation de l’efficacité du Fonds. Tous les pays fondateurs visent aujourd’hui, avec un grand optimisme, de nouvelles perspectives pour le Fonds, qui, à l’issue du processus de renouvellement, renforcera ses positions dans toutes les directions et servira à la durabilité écologique de l’Asie centrale et au bien-être de tous les peuples de la région.

Nozim Khasanov, 

chef de département 

à l’Institut international d’Asie centrale

 

 

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Le Fonds international pour la sauvegarde de la mer d’Aral, une plateforme importante pour le développement durable de l’Asie centrale

Le Fonds international pour la sauvegarde de la mer d’Aral (IFAS) est une organisation interétatique unique en Asie centrale, qui vit un processus de passage à un niveau plus haut et plus efficace en l’année de son 30e anniversaire.

Les initiatives du président d’Ouzbékistan, Chavkat Mirzioïev, en matière de politique extérieure, qui fait de la coopération avec les pays voisins une priorité, ont largement donné une nouvelle impulsion à l’action du Fonds.

La poursuite des travaux d’envergure pour l’atténuation des conséquences de la crise de la mer d’Aral fait partie des objectifs les plus importants auxquels les pays voisins sont confrontés. L’Ouzbékistan, en premier lieu, donne lui-même l’exemple de la recherche active et de la mise en œuvre des projets concrets dans ce domaine en y attirant la communauté internationale.

En 2018, sur l’initiative de l’Ouzbékistan, un Fonds fiduciaire multipartenaire pour la sécurité humaine dans le bassin de la mer d’Aral a été créé sous l’égide de l’ONU, qui accumule des ressources pour améliorer la situation dans la zone de la catastrophe écologique.

La même année, le chef de l’État a signé le décret créant le Centre d’innovation international pour le bassin de la mer d’Aral auprès de la Présidence de la République. Ce dernier fournit une direction scientifique et méthodologique à toutes les mesures d’aménagement comme la plantation d’arbres et le rétablissement de la biodiversité dans la région.

À l’heure actuelle, les travaux d’aménagement paysager des zones désertiques se poursuivent activement. De petits arbres tels que haloxylon et tamaris ont été plantés sur presque 1,7 million d’hectares de terres asséchées du bassin de la mer d’Aral.

Depuis la création du Fonds, les pays fondateurs ont fait bien du chemin. En même temps, les filiales locales de l’Organisation ont mis en place l’action selon quatre directions générales : ressources en eau, énergie, environnement et développement socioéconomique. Des programmes ont en outre été lancés pour l’aide aux pays de la région touchée par la crise de la mer (PBAM). À l’heure actuelle, l’action continue dans la cadre du PBAM-4.

Sur le fond des effets négatifs des changements climatiques qui s’aggravent de plus en plus, le rôle du Fonds se renforce. Il a de grands espoirs en matière de résolution d’un des problèmes les plus sensibles de la région – l’usage rationnel des ressources en eau, qui constitue une garantie de la sécurité alimentaire et humaine en général.

Aujourd’hui, le Fonds cherche à servir de plateforme unique pour les pays de la région afin de permettre d’élaborer, par les efforts conjoints, de nouveaux mécanismes de répartition des ressources hydrauliques transfrontalières, de renforcer les mesures d’application des technologies modernes économiques en eau, d’établir les systèmes de comptage et de surveillance pour l’eau, ainsi que de rechercher ensemble des voies pour sa protection efficace et durable.

Au vu de la réalité, suite à l’émergence de nouveaux défis et exigences de portée écologique et socioéconomique, les pays fondateurs ont décidé d’inscrire à l’ordre du jour le lancement du processus d’amélioration de la composition organisationnelle et du cadre juridique et contractuelle du Fonds.

La présente question a été avancée pour la première fois dans la Déclaration conjointe des chefs d’États fondateurs le 28 avril 2009 à Almaty. Mais, les présidents ne se sont déclarés prêts à lancer ce processus qu’au 13e sommet du Fonds à Turkmenbachy en août 2018.

Bien que le Kirghizistan ait arrêté sa participation aux activités du Fonds en 2016, un dialogue constructif est maintenu aujourd’hui avec les représentants de ce pays. En outre, Bichkek prend part à l’action du Groupe de travail en qualité d’observateur, ainsi qu’aux discussions sur toutes les questions à l’ordre du jour.

L’occasion de rappeler que la mise en place du nouveau format de dialogue multilatéral – Rencontres consultatives des chefs d’État d’Asie centrale – a servi de facteur important pour intensifier la coopération au sein du Fonds.

Il est également symbolique que la 5e Rencontre consultative des chefs d’État a coïncidé avec le sommet du Fonds, ce qui montre de nouveau l’importance énorme qu’accordent les pays centre-asiatiques aux problèmes écologiques, notamment à l’atténuation des conséquences de la crise d’Aral.

On attend que le bilan du sommet permette d’établir une ligne de coopération absolument nouvelle entre les pays fondateurs, tout en jetant les bases solides pour l’amélioration de l’activité du Fonds.

Les partenaires internationaux, qui apportent leur soutien entier et participent activement au processus de renouvellement du Fonds, jouent un grand rôle. Dans leur nombre, la Commission économique de l’ONU pour l’Europe (CEE-ONU), la Société allemande pour la coopération internationale (GIZ).

De plus, le Fonds a le statut d’observateur auprès de l’ONU depuis 2008. En 2018, grâce aux efforts communs de tous les pays fondateurs, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté la résolution sur la coopération entre l’ONU et le Fonds. En 2021, les membres de l’Assemblée générale ont approuvé à l’unanimité la résolution proclamant la région de la mer d’Aral « zone d’innovations et de technologies écologiques ». En mai 2023, la Commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique a adopté la résolution sur l’examen des conditions pour la création d’un programme onusien spécial pour le bassin de la mer d’Aral. 

Ces documents ont donné une impulsion importante au développement continue et à l’augmentation de l’efficacité du Fonds. Tous les pays fondateurs visent aujourd’hui, avec un grand optimisme, de nouvelles perspectives pour le Fonds, qui, à l’issue du processus de renouvellement, renforcera ses positions dans toutes les directions et servira à la durabilité écologique de l’Asie centrale et au bien-être de tous les peuples de la région.

Nozim Khasanov, 

chef de département 

à l’Institut international d’Asie centrale